Partant du principe que l'adhésion à l'espace et au temps homogène et abstrait de la souveraineté nationale n'a rien de naturel, l'auteur analyse les conditions de possibilité d'un imaginaire socio-linguistique national, dans une démarche comparatiste s'appuyant sur de nombreux exemples, du Brésil à la Thaïlande, en passant par l'Europe centrale et l'Amérique latine.